Un jour férié, quand enfin j’avais la possibilité de dormir un peu plus, et de passer la matinée tranquille. J’ai fini par regarder un film sur l’internet. Pas un thriller super intéressant, ni un drame très sérieux avec un message profond, juste, une simple comédie, qui m’a pourtant fait beaucoup réfléchir. Surtout une citation. But we will get there.
J’ai vécu un passé qui fait que
souvent j’avais le sentiment que rien n’était jamais assez pour que je sois
vraiment appréciée. Par contre, au bout d’un moment, il faut prendre la
responsabilité. On ne peut juste pas cacher derrière notre passé, derrière nos
blessures, nos peurs. Alors, ce que la vie m’a enfin fait comprendre de se
sentiment: autant il était vrai, comme je le ressentais profondément, autant il
est, well, let’s just say: bullshit….
Carrière, argent, prestige.
Qu’est-ce qui compte vraiment dans la vie? Ce qu’on fait, ou comment on le
fait? Enfin, je vote pour le deuxième. So about that quote: dans ce film, il y
a deux mecs qui perdent leur travail, et ils se retrouvent dans la M.
L ’un des deux recommence un nouveau travail, mais ce n’est
pas du tout ce qui l’intéresse ou ce qu’il aimerait faire dans la vie. Puis il
y a l’autre qui débarque dans le magasin où son ami travaille avec un énorme
speech, something like: „if you really want it, go for it”! C’est à ce moment-là
qu’ils décident de postuler chez Google comme stagiaires. Tout ce qu’ils savent
c’est qu’ils ne savent rien de l’informatique, ils se sentent complètement
incompétents face aux candidats venants des meilleures universités etc., mais
ils veulent y arriver. Puis ils ont un interview via skype avec l’entreprise,
et ils doivent répondre à une question:
"You are shrunken down to the
size of nickels and dropped to the bottom of a blender. What do you do?"
Ils trouvent la réponse trop
facile, ils disent qu’ils attendraient tout au fond du mixer jusqu’à ce qu’il
s’arrête, et ensuite ils sortiraient tranquillement. Les collègues de Google
leur dit alors comme quoi c’est un mixer qui ne s’arrête jamais. Voilà leur
réponse:
"Respectfully I got to disagree.
We sold blenders and even the best models in the world are only gonna run maybe
10 or 11 hours. So we’re getting out and when we do we’re better off for it
because whatever doesn’t kill you makes you stroner. It’s not so much getting
out of the blender, it’s what happens next. That’s the question. You’ve got two
nickel-sized men free in the world. Think of the possibilities."
Pour finir, Google les engagent
pour un stage d’été, et à la fin, après un long combat, ils seront engagés
définitivement.
Bon, ce film était un peu une 'publicité' pour Google, et on sait très bien que la vie réelle n’est pas si facile que ça,
mais ce que je comprends bien maintenant, c’est cette mentalité. La mentalité
que je n’avais pas avant, la mentalité que la vie m’a appris en ayant me donné
quelques énormes gifles en très peu de temps. Et j'imagine que ce n'est pas encore fini.
J’ai exactement le même sentiment
pour l’instant ici, en Suisse, comme dans la question. Une pièce au fond d’un
mixer. And finally I want to get out. Parce que maintenant je sais où je veux
aller, et je sais aussi que tôt ou tard, ce mixer qui tourne super vite et fait
énormément de bruit va s’arrêter. And what’s next? C’est ce qui est vraiment
intéressant.
Ce que j’ai appris pendant ces deux années en Suisse, c'est ça:
Accept what
you have, and make the best out of it.
Want it? Then
no more excuses. Just go for it!
Le succès n’est pas évident, mais
ce n’est même pas ça qui compte vraiment. Ce qui est le plus important, c’est
le fait d’essayer, et de continuer, même après une énorme gifle. No matter
what.
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